22.4.18

La neuro et ceux qui veulent l'instrumentaliser.



Pas mal de gens, pour donner du crédit à leur propos, font appel à des données scientifiques, en en modifiant parfois le sens de ces données, lorsqu'ils veulent vraiment avoir raison. C'est de bonne guerre. Après tout c'est le fondement même du débat que s'appuyer sur des faits que l'adversaire aura du mal à contester. En raison de ma formation je suis plus sensible aux usages faits des données issues des recherches en neurosciences. C'est très pratique les neurosciences. C'est à la fois quelque chose qui parle à tous (tout le monde fait l'expérience de la pensée par exemple) et c'est à la fois suffisamment mystérieux et complexe pour être réutilisé à toutes les sauces.

J'ai souvent utilisé quelques données de neurophysiologie de base pour illustrer mes billets de blog. Pour les rendre plus clairs j'ai intentionnellement anthropomorphisé certains éléments (je vous laisse découvrir les billets sur les méduses, sur la sensibilité ou la motricité si vous le souhaitez).

Jusqu'à présent je n'avais pas jugé intéressant de regrouper ces quelques briques de réflexion de base. Mais ça c'était avant. Depuis plusieurs mois, il y une recrudescence sur les réseaux sociaux et dans les médias de propos pseudo scientifiques qui instrumentalisent la neurobiologie ou la neuropsychologie.

Du coup, tout en continuant à anthropomorphiser certains éléments, je vous propose de revoir quelques éléments de base. Et comme il serait un peu aride de les présenter tels quels, on va voir si on peut, ou pas, s'en servir pour décrire nos réactions face à une idée nouvelle.

20.4.18

Pathologies neurologiques chez les femmes.



Comme dans toutes les spécialité il y a un excès de mythes entre deux camps (excès de chaque côté) : ceux qui pensent que tous les humains sont identiques et ceux qui pensent que pour chaque caractéristique il existe une médecine particulière. En neurologie le débat fait rage depuis deux siècles (ceci est une figure de style car la notion de rage chez les neurologue est très abstraite. Elle ne se manifeste que par des modifications à peine perceptibles de hauteur de sourcils et d'inclinaison de commissures labiales). On va donc essayer de démêler vrai du faux et insister sur les spécificités, lorsqu'elles existent, des certains groupes humains et pour ce premier billet on va se concentrer sur le groupe humain majoritaire en France : les femmes.

17.4.18

Quelques notions de responsabilité des professionnels de santé



Tout le monde connaît (ou devrait connaître) la phrase : les soins doivent être attentifs, consciencieux et conformes aux données acquises de la science. Mais savez-vous d'où vient cette phrase ?

On va en discuter, et surtout voir comment cette phrase structure encore le notion de responsabilité des professionnelles de santé. Et on va aussi casser un peu quelques mythes sur le devoir d'information ou sur l'obligation de faire des staffs toutes les trois minutes avant chaque décision.

Bon bref, on va synthétiser une synthèse de la Cour de cassation oO