25.11.14

La neuro du Rocky Horror Picture Show






Certains PowerPoint commencent par un enchaînement de circonstances improbables. Il y a quelque temps on m’a demandé de faire un topo (que finalement je n’ai jamais fait faute de temps), sur les stéréotypes de pathologies neurologiques ou psychiatriques à travers des personnages de fiction. L’idée était que pour mémoriser les syndromes, il était plus facile d’avoir une image, même caricaturale, qu’un discours ; un moyen mnémotechnique visuel en quelque sorte.

De façon totalement indépendante, je suis un patient qui est parkinsonien et qui a un fils épileptique. Les deux sont pleins d’humour, vont très bien avec leur traitement, et en ont ras le bol d’être regardés avec compassion par leur entourage. Ils m’ont demandé s’il existait un livre où un film, dont les héros, tout en étant malades, pouvaient avoir à la fois un rôle positif et humoristique. Pour tout vous dire, je n’en connais pas.

Troisième élément de ce concours de circonstances, en discutant un jour du Rocky Horror Picture Show (RHPS), film dont je suis fan et qui est quelque chose de si improbable qu’il est difficile de le résumer, un pote m’a demandé de quoi les personnages entaient atteints, et qu’est-ce que je ferais si je les voyais en consultation.

23.11.14

Et si c’était une maladie ?



Le billet du jour est la transcription d’un PowerPoint que j’avais fait dans un esprit différent. Le sujet initial était compliqué : quelles conséquences de la méconnaissance des syndromes neurologiques rares (je vous donne la réponse immédiatement, aucunes, puisque ça se soigne encore moins que le reste…). Vous imaginez bien qu’une question aussi tordue n’a pu germer que dans l’esprit malade d’un interniste, mais, et ça là que ça devient un peu plus intéressant, il existe un certain nombre de situations cliniques où vous pouvez voir des patients en consultation avec à l’évidence un truc qui ne va pas, sans pouvoir le nommer, et sans que les surspécialistes les plus chevronnées ne vous aident. En voici une petite sélection :



12.11.14

Et si nous discutions de la mémoire comme des piliers de bar ?



Aujourd’hui, je vous propose un truc nouveau : un article sans aucune référence scientifique. Rien, même pas un petit « 1 » sournoisement caché entre deux parenthèses protectrices. Un article sur un sujet qui fait débat et qui, lorsqu'on tape son titre dans pubmed sans filtre, donne 10535 références, dont 980 pour la seule année 2014 (chiffres valable au 12/11/2014). Bref un article sur les mécanismes de la mémoire.