23.2.18

Choisir un antidépresseur en 2018.



Choisir un antidépresseur s'apparente parfois à la sensation qu'on a lorsqu'on pioche une carte "chance" au Monopoly : on ne sait pas sur quoi on va tomber, et bien souvent ce n’est pas le bon choix. Il existe des protocoles multiples, des habitudes multiples, des légendes urbaines multiples, et une certaine forme d'intox de la part de labo et de savantes multiples (au passage cela m'a permis de placer le mot multiple de multiples fois).

Pour ajouter à la confusion, j'avais prévu depuis quelque temps d'écrire un truc là-dessus (parce que moi aussi j’arrive à être flou). L'énorme étude publiée dans le Lancet ( https://doi.org/10.1016/S0140-6736(18)30423-9b en libre accès) le 22 février 2018 m'a poussé à passer à l'acte (tout ça pour ne pas vous laisser croire que je suis capable d'écrire un truc comme ce qui suit en quelques minutes).

22.2.18

maladies du spectre IgG4


En regardant les commentaires généraux du blog, j'ai découvert les messages de X et de X' (désolé pour le ') qui se plaignent (en se roulant par terre) et me font remarquer que ça fait pas mal de temps que je n'ai rien écrit de réellement compliqué et inutile. Face à un tel défi, voici un billet qui devrait régaler les masochistes les plus exigeants.

On va donc parler des maladies du spectre IgG4 ou IgG4-RD, qui n'ont, comme on le verra, rien à voir avec les maladies à IgG4 (dont vous n'avez pas plus entendu parler), qui sont rares mais en fait probablement très fréquentes, et qui donnent des troubles neurologiques, mais surtout endoc, gastro, ophtalmo, vasculaire et… la liste longue.

Vous vouliez du hardcore, vous allez en avoir.