Comme tous les services hospitaliers de France de l'univers, deux ou trois fois par an les gens se disent que ce qui nous manque vraiment , c'est des fiches pour.... ça n'a aucune importance, il faut des FICHES, pleins, plus, partout.
Notre dernière crise de fichophilie date de la fin de l'année dernière. Et comme cette fois-ci c'est tombé sur moi, je me suis tapé la rédaction d'une fiche à l'usage des prescripteurs sur le DABIGATRAN. Pourquoi lui ? Parce que son utilisation fait débat entre ceux qui parmi nous le classent quelque part entre la fraise tralala et les dragimus, et ceux, qui le manient en tenue NRBC.
C'est le pire exemple de molécule que j'ai trouvé qui soit à la fois d'usage suffisamment fréquent pour que ces règles d'utilisation intéressent plus que 2-3 spécialistes, et suffisamment complexe pour qu'il y'ait des choses à noter.
Comme dans mission impossible, si vous me posez la question de la fiabilité de ce document, je vous répondrai que cette fiche n’émet qu'un avis subjectif, seuls les documents officiels et le dictionnaire VIDAL ayant une quelconque valeure.
Comme d'hab, n'hésitez pas à me dire dans les commentaire ou sur twitter ce que vous en pensez (et m'aider à corriger les erreurs), et si ça vous intéresse d'avoir ce type d'infos pour d'autres traitements (et si oui lesquels).
Si vous voulez en savoir plus, cet article fait partie de la collection suivante :
Pharmacologie et thérapeutique
Et dans la collection :
Pathologies neurovasculaires