Après un premier billet sur le fonctionnement général du système nerveux autonome, la logique voudrait que je vous parle de son organisation anatomique, puis de sa physiopathologie, des examens complémentaires permettant de l'explorer, et enfin des traitements et autres molécules pouvant le perturber ou le réguler.
Cependant comme je suis neurologue, la logique qui je suis est différente (notez bien qu'un neuro ne dit jamais qu'il a tort, il dit que son raisonnement est différent). Le but n'est pas de rendre encore plus complexe un sujet qui n'a pas besoin de ça pour l'être, mais plutôt d'y aller tout doux, avec des exemples clairs (ne rêvez pas, clair s'entend au sens neurologique du terme).
Donc plutôt que de vous infliger l'ANATÔMIEUH du système nerveux autonome en général, je vous propose de commencer par quelque chose de plus simple : le syndrome de Claude Bernard Horner. Pour 99% d'entre vous, c'est la principale manifestation de dysautonomie dont vous faites le diagnostique quasi instantanément.