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3.2.16

1840 - Gibert réinvente la dermatologie


En feuilletant de vieilles revues médicales, on tombe parfois sur des séries d'articles surprenantes dont celle de ce billet, publiée en 1840 concernant la "renaissance" d'un enseignement de dermatologie à Paris. Comme dans le cas du billet précédant sur les cancers en 1836, le fait que cette série soit publiée en 1840 est surtout intéressant parce que la période est celle des grands changements. La première moitié du XIXe siècle dans la médecine française est la période où on bascule doucement de la magie et de l'empirisme vers la science.

On est en 1840 à l'hôpital Saint Louis à Paris. On est en mai, vers le 9. La gazette médicale de paris (Gazette de santé et Clinique des hôpitaux réunie), annonce l'ouverture d'une clinique (d'un service) de dermatologie dirigé par le docteur Camille-Melchior Gibert. Gibert, comme ça, vous vous dites que ça vous rappelle quelque chose et vous avez raison, car c'est lui qui a donné son nom au pityriasis rosé de lui-même. Gibert n'est pas le fondateur de la dermatologie à Saint Louis puisqu'avant lui sévissait (le mot n'est pas choisi au hasard) Jean Louis Alibert, dermatologue connu à l'époque pour un atlas illustré des maladies de la peau que vous pouvez trouver sur gallica (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10434314) et qui est effectivement très bien illustré.

note importante, cet article a été publié sur un blog spécifiquement dédié aux histoires de la médecine, pour le consulter, vous devrez suivre ce lien